2024-04-18 PALAU SAVERDERA - ST ONOFRE

C'est Marie-Rose Charlot qui m'a transmis le commentaire de cette randonnée et les photos et je la remercie vivement.

<< Nous étions 6 au départ de Palau Saverdera , depuis la Font d'Adalt. Pierre nous propose de prendre le chemin des dolmens. Celui-ci monte en lacets. Nous pouvons admirer plusieurs dolmens et un imposant menhir.

Arrivés à la chapelle St Onofre, c'est le moment du casse-croûte sur le banc de pierre face à la blanche chapelle.

Le chemin se poursuit ensuite en balcon au-dessus de la plaine de Figueres et de la baie de Roses dont nous admirons le bel arrondi. Nous longeons le Mas Ventos en évoquant la belle sardane écoutée sur nos premiers tourne-disques.

A partir de là nous suivons le chemin de St Jacques qui nous mène à la chapelle Ste Helena et le village où se poursuivent les fouilles. Arrivés à St Pere de Rodes, les 2 Marie-Rose accompagnent Gérard pour la visite de l'abbaye qu'il ne connaît pas. 

Le vent est violent. En contre-bas la mer est démontée devant Port de la Selva.

Pour la pause de midi nous trouvons refuge dans une maison face à la chapelle Ste Hélène. Très vite, nous voyons arriver une giboulée et nous partons rapidement en prenant le sentier qui descend tout droit vers le village.

Tout au long du chemin, c'était une profusion de fleurs, lavandes, papillons, cistes blancs  et mauves, liserons roses.

Marie-Rose Bouisset nous a fait découvrir la coopérative agricole de Palau Saverdera où nous avons pu acheter de l'huile d'olive, des vins locaux et des confitures.

Pour les descriptions historiques, se reporter au précédent commentaire d'Hélène Rosé fort bien documenté. >>

                          H.R

2024-04-15 CAP BAIX - DECOUVERTE DES BORNES

Je vous transmets 2 comptes-rendus de cette randonnée, car j'ai été gâtée, cette fois-ci.... Vous aurez, ainsi, une description détaillée et précise !

Celui d'Hélène Brousset, en premier lieu, honneur aux dames : < Superbe randonnée à la recherche des bornes frontières autour de Cap Baix, proposée par Malou et Laurent.

Groupe de 18 randonneurs au départ de Cap Baix jusqu'à la borne 540.

Le groupe s'est alors scindé en 2. Le 1er a suivi la crête jusqu'à la borne 541 et est revenu au point de départ.

Le 2eme a continué la descente sur un chemin  au bord de la falaise, admirablement nettoyé par Malou et laurent, aidés aussi par Michel et Jean-Marie Selles. Quel travail accompli, parmi les buis secs, les lianes de salsepareille, les troncs d'arbres ! Au bord de la falaise, la borne 539 bien visible, puis la 538. En contrebas, nous apercevions le cours de la Muga bien asséché. Chemin parmi les chênes, au-dessus de la borne 537, et, en contrebas près de la rivière, la 536 que nous n'avons pas atteinte..... Après la descente, la montée sur un chemin bien tracé et très accessible.

Retour à Cap Baix où Malou et le 1er groupe nous attendaient, avec café, thé, sirop et petits gâteaux.

Encore merci à nos 2 "animateurs" et félicitations de tout le groupe pour le travail fantastique accompli pour récupérer un ancien chemin ! >

Celui de Laurent : < 18 partants depuis le cortal de Cap Baix jusqu'à la borne 540, puis 2 groupes se forment.

Un groupe de 6 se dirige vers la borne 541, côté Riumajor, contournant le Pla d'en Duc, en direction de Can Damont, jusqu'au Col de Lli, avec peu de dénivelé et retour au point de départ avant 17h.

L'autre groupe suit le dessus de la falaise en direction de la Muga, avec un point de vue sur St Bartelumei, à la découverte des bornes 539, 538, puis petite incursion en territoire espagnol jusqu'à rejoindre le chemin qui reliait les différents mas qui se trouvent le long de la rivière entre l'Hostal de la Muga et Albanya. En remontant ce chemin, on aperçoit la borne 537 gravée sur roche, comme les précédentes, puis nous traversons 3 ruisseaux asséchés, mais qui témoignent d'une forte activité en des temps anciens.... L'arrivée à l'ancien mas du Cap Baix, avec ses 2 bâtisses en ruines et son réservoir d'eau avec l'abreuvoir, témoignent d'une période où l'eau ne semblait pas être un problème....

L'occasion de prendre quelques forces pour une remontée de 1h vers la Font des Carbonells, avec quelques anecdotes le long du trajet..... avant de se retrouver autour du verre de l'amitié. >

                          H.R

Ps : Merci à Teo pour la trace de la randonnée du 1er groupe et à Catou pour les photos.

Merci à Isabelle, Michel et Laurent pour toute les autres photos.

Et merci à Hélène Brousset et Laurent pour leurs commentaires.

2024-04-08 JMF AIRPORT DEPUIS LE SYNDICAT

Sandrine m'a communiqué un compte-rendu et des photos de cette randonnée.

< Nous sommes 6 au départ de la Gare, puis 3 se rajoutent au Syndicat : Monique, Sandrine et Irène Gibrat, dont c'était la première randonnée.

Nous avons pris la direction de la route du Bac, puis celle du Mas Patiras et la montée fut un peu raide jusqu'aux Couloumines du Noell où nous avons rencontré des motards.

Direction le Bosc d'en Cors où nous n'avons pas vu le cochon dont avait parlé Robert, mais St Laurent en contrebas .....

Nous sommes passés devant le rocher de la fécondité, où Jean-Marie nous a donné une petite explication : de plus près, on pourrait apercevoir le visage d'un bébé, ce qui ne saute pas aux yeux !

Arrivés à JMF Airport, nous avons pu goûter et admirer tout le travail fait par Jean-Marie : aménagements et cabane.

Nous sommes ensuite passés devant l'orri pour redescendre par la Cabane. Nous avons marché sur un tapis très épais de feuilles mortes, ce qui est bizarre au printemps.... Nous avons apprécié le rangement méticuleux des barres de bois dans la descente sur la Cabane et le travail de Zaza, au niveau du bassin, au-dessus du Bac. Nous avons repris la route du Bac : la boucle était bouclée ! 

Le temps était très bizarre, lourd et humide à la fois et le ciel, couvert et chargé de boue, rendait floue la chaîne du Canigou. >

                         H.R

Ps : mes vifs remerciements à Sandrine pour l'envoi de photos et le commentaire de la randonnée.

Merci aussi à Teo pour la trace.

2024-04-02,03,04 LES CALANQUES DE CASSIS (Photos envoyées par le groupe 2)

Vous trouverez ici toutes les photos prises par le groupe, les-miennes et le compte-rendu juste avant.

Je n'ai pas participé à ces randonnées, aussi m'est-il difficile de les mettre dans l'ordre chronologique....

                        H.R

2024-04-02,03,04 LES CALANQUES DE CASSIS (1)

19 Randonneurs de Peu Alegre ont délaissé, pour 3 jours, les chemins du haut Vallespir pour ceux des Calanques.

Arrivés en co-voiturage, en fin de matinée le mardi, à Cassis, au Centre d'hébergement, noous avons déchargé les voitures, pris possession de nos chambres et nous sommes repartis via Cassis.

Cassis est un joli port de pêche sur la Méditerranée, de la Région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), de la banlieu sud-est de Marseille, à environ 20 km de cette métropole.

Surplombée d'un château vieux de plusieurs siècles, la ville est réputée pour ses plages de galets et ses calanques aux falaises escarpées. Le Port est agrémenté de maisons aux couleurs vives, de cafés sur rue et de restaurants.

Des sentiers parcourent l'immense Cap Canaille aux parois rocheuses et offrent une vue panoramique sur la mer.

Lové dans un écrin naturel où se côtoient forêts de pins, roches ocres ou blanches, vignobles, Cassis est protégé par 2 monuments de la nature : le Cap Canaille, plus haute falaise maritime d'Europe et les Calanques de calcaire blanc.

Pour Frédéric Mistral, Prix Nobel de Littérature en 1904, < Qui a vu Paris, s'il n'a pas vu Cassis, peut dire qu'il n'a rien vu ! >

De nombreux peintres ont été attirés par le charme de Cassis et sa lumière.  Beaucoup de réalisateurs et scénaristes de toutes nationalités ont aussi été séduits par son charme.

Par un temps splendide, nous avons cheminé sur les hauteurs de Cassis, en admirant de beaux hotels et résidences, avant de nous arrêter pour le déjeuner, face à la mer.

Ensuite, nous nous sommes séparés en 2 groupes : celui des randonneurs et celui des promeneurs. Isabelle, elle, a préféré régler un problème à sa voiture qui l'inquiétait, laissant Henri marcher.....

Nous nous sommes tous, au départ, dirigés vers la Calanque de Port Miou.

Une calanque est une formation géologique particulière se présentant sous forme d'un vallon étroit et profond, à bords escarpés, en partie submergé par la mer.

La Calanque de Port Miou est la seule faisant partie de Cassis. Facile d'accès, car on peut arriver, en voiture, à un parking, situé tout près, elle permet d'apprécier "Portus Melior", le "Meilleur Port".... En effet, les navires romains y faisaient halte, tout comme les galères du Moyen-Age et les bâteaux.  Ses eaux couleur émeraude, abondantes en poissons, étaient réputées et prisées des pêcheurs.

Bordée de hautes falaises et longue de 1400m, son aspect actuel n'est pas dû uniquement à l'oeuvre du temps, de l'érosion et de l'eau, mais aussi à l'action de l'homme qui l'a profondément modifié.

La "pierre de Cassis", vieille de 115 millions d'années, contient des coquilles d'organismes de l'époque où les calanques étaient immergées. Ce calcaire fin, compact, connu pour sa solidité, sa dureté, son imperméabilité, était déjà extrait et utilisé par les Romains pour construire les dallages du Port de Marseille, d'autres édifices et des statues. 

L'industriel belge, Ernest Solvay, a mis au point un procédé de fabrication de soude, à partir de calcaire réduit en granulats et de sel marin. La soude entrant dans la composition du savon de Marseille, sa fabrication s'intensifie au XIXe siècle. En 1896, l'industriel achète un terrain à Port Miou pour y ouvrir une carrière industrielle. Durant 3/4 de siècle, entre 6 et 7 millions de tonnes de roches sont extraites des flancs de la calanque, puis broyées. Cette profonde entaille dans la roche lui a donné sa forme actuelle. Elle fermera définitivement ses portes en 1981, en particulier sous la pression d'associations écologistes. Heureusement, la nature a reconquis le site, en particulier les pins d'Alep et les orchidées sauvages protégées.

Les randonneurs sont partis en direction de la Calanque de Port Pin.

C'est l'une des calanques de la côte méridionale de Marseille, accessible par la mer ou par un sentier côtier qu'ils ont emprunté. C'est la plus petite et la plus intense des calanques, avec des pins d'Alep poussant en équilibre sur la roche et une petite plage de sable fin, en pente douce. Son eau cristalline reflète le bleu du ciel, le vert de la forêt et la roche blanche éblouissante.

Ils se sont ensuite dirigés vers la Calanque d'En-Vau, "Dans le Val", en suivant une succession de belvédères, d'où la vue est magnifique.

Elle est grandiose de part ses hautes falaises et sa plage de galets splendide, par ses eaux violettes et turquoises.... De plus en plus encaissée à mesure que l'on s'approche de la mer, elle devient un véritable canyon entre 2 parois abruptes, ce qui en fait un secteur d'escalade réputé.

Pendant ce temps, Louisette et moi avons pris le chemin du Petit Prince, contemplé et photographié des paysages merveilleux, avant de revenir à Cassis et de retrouver sur le port Isabelle et, plus tard, Elaine.

Nous avons joué aux touristes, en nous attablant à la terrasse d'un des nombreux bars !

Nous nous sommes tous réunis pour un apéritif, avant de gagner la"cantine" du Centre, pour un copieux repas que nous avons apprécié. Un grand nombre d'entre nous est allé passer un moment dans un établissement, aux pieds du château, avant une nuit de repos bien méritée.

Le lendemain, départ à 8h, pour la Calanque de Sormiou.

Située dans le Xe arrondissement de Marseille, elle fait aussi partie du Parc National des Calanques. Elle est encadrée par 2 presqu'îles formées, au sud-ouest par la Crête de Sormiou et, au nord-est par la crête de Morgiou. C'est l'une des plus fréquentées des marseillais, même si la petite route qui zigzague pour y accéder est étroite et qu'on s'y croise difficilement. Elle n' est d'ailleurs accessible aux véhicules qu'en dehors de la saison.... Petits chauffeurs s'abstenir !

C'est une des rares calanques habitées par une centaine de cabanons qui étaient au départ de simples abris de fortune confectionnés par les hommes. Elle abrite un petit port protégé par une digue, à l'eau particulièrement claire. Nous avons eu tout le temps de l'apprécier avec Louisette, en nous promenant, pendant que les autres faisaient une randonnée.

Nous nous sommes tous rejoints au Restaurant du Château  et nous avons fait honneur à une excellente bouillabaisse, cuisinée depuis 3 générations par la famille Rombaldy. Il est fermé en juillet et août, car les touristes sont trop nombreux.... La carte propose une cuisine de saison, traditionnelle, basée sur les produits de la mer et les merveilles du terroir marseillais. La liqueur au thym, offerte par le patron, a été appréciée par la majorité d'entre nous....

Au retour, il ne fallait pas oublier d'arrêter la voiture au Col des Baumettes (baumettes veut dire petites grottes en provençal). Le calcaire blanc du massif est taché du vert de la guarrigue et des pins. La vue plongeante sur la Calanque de Sormiou, d'un côté, et sur Marseille, de l'autre, y est époustouflante !

Revenus à Cassis, après un apéritif partagé avec les responsables du Centre, nous avons éprouvé l'envie de nous rendre dans une pizzéria pour diner. Nous avons donc arpenté les ruelles menant au port, avant d'en dénicher une .... L'ambiance était des meilleures et le retour au Centre très joyeux !

Le dernier jour, il a fallu charger les voitures, avant de rejoindre le hameau de Rove et la Calanque de Niolon, où nous attendait José, "l'animateur", recruté par le plus grand des hasards par Pierre Serres qui allait conduire la randonnée, pendant que Louisette et moi, allions découvrir la calanque.

Cette calanque fait partie des Calanques de la Côte Bleue. Elle abrite un charmant village aux maisons traditionnelles, au petit port pittoresque, avec une vue imprenable sur la rade de Marseille et les Iles du Frioul. Cet emplacement privilégié, à l'abri du vent, favorise la pratique de la plongée sous-marine. Un grand centre occupe d'ailleurs un ancien fort militaire, le Fort Bas, construit en 1860 et occupé par les allemands, lors de la 2e Guerre Mondiale. Du port, il faut grimper fortement par de petites ruelles pour atteindre les quelques commerces....

Tous réunis sur le port pour un dernier repas tiré du sac, nous avons dégusté ces moments priviligiés, d'autant plus que le départ et la séparation étaient proches !

De merveilleuses images plein les yeux, des souvenirs de randonnées et de moments conviviaux en tête, nous avons chaleureusement remercié les 2 organisateurs, Pierre Serres et Malou, qui nous ont concocté un séjour mémorable, que nous n'oublierons pas de si tôt.

                              H.R

 

2024-03-21 LAMANERE- STA CRISTINA - PLA DE LA MUGA - COLL DE CASTEILL - LAMANERE

11 Randonneurs et Leïka sont partis de Lamanère, commune rurale la plus au sud de France.

L'origine de son nom pourrait être " Villa Menera" de Bassagoda, en 1225, quand le territoire dépendait du château de la Roca de Bassagoda, mais aussi faire reférence aux mines de Bassagoda à Albanya.

Par un petit sentier balisé, de terre rouge, ils sont montés, à travers châtaigniers et noisetiers, jusqu'à une grande prairie, à 946 m d'altitude, où se trouve l'église Sta Cristina, petit joyau de l'art roman.

Ils ont ensuite tourné à gauche et grimpé jusqu'au Coll de les Falgueres, avant d'arriver au Pla de la Muga. 

Depuis le promontoire, ils ont contemplé la baie de Rosas et, surtout, les superbes "canyons", vallons composés de dépôts marins du Maastrichien, datant de 60 à72 millions d'années, aux multiples tons de rouge. Petit regard au passage à la plaque commémorative de la source de la Muga, qui coule d'ailleurs très peu, et qui se jette, 58 km plus loin, à Castello d'Empuries.

Ils ont pu admirer, tout en cheminant, des houx couverts de boules rouges, des herbes "fetjeres" blanches et de magnifiques fleurs que Dietrich a dû leur commenter ....

Ils ont sûrement déjeuné à Pla Castell où ils ont partagé, en plus de leur repas tiré du sac, la saucisse et la botifara amenées par Henri, le pâté par Michel et les tourons par Marie-Rose.

Ils sont enfin redescendus à Lamanère et ont pu regarder avec plaisir un jardin avec des biches sculptées dans du bois et un magnifique rosier rouge.

Belle randonnée de 16 km, pour 700 m de dénivelé, sous la conduite de Daniel !

                        H.R

Ps : J'ai essayé, d'après les indications d' Isabelle et Henri, de retranscrire cette randonnée..... Je les remercie, ainsi que tous ceux qui m'ont envoyé des photos : Dietrich, Michel, Isabelle, Marie-Rose E. et Daniel.

2024-03-18 ST LLORENC-DE-LA-MUGA - ST SEBASTIA-DE-LA-FONERIA

Nous étions 10 à gagner, en co-voiturage, St Llorenç-de-la-Muga et nous avons eu le plaisir d'accueillir, pour sa première randonnée avec Peu Alegre, Jocelyne.

Garés sur le parking, à l'entrée du village, nous avons pris le chemin qui longe la rivière Muga, au niveau très bas, malgré la pluie des dernières 48 heures,avant d'arriver au lac de Darnius.

Ce dernier ou Réservoir (Pantà) de Boadella, construit dans le bassin de la Muga, en 1969, est le plus important de la Province de Gérone et alimente en eau de nombreuses communes de l'Empordà.

Le barrage est situé à Darnius, tandis que le principal plan d'eau se trouve aussi dans les limites de St Llorenç-de-la-Muga, Terrades et Maçanet-de-Cabrenys.

La baisse de son niveau interdit actuellement toutes les activités nautiques pratiquées jusqu'alors : baignade, pédalo, paddle, kayak, canoë etc..., source de tourisme.

Nous poursuivons notre chemin en constatant que le lit de la rivière s'élargit, mais que l'étendue de la partie asséchée augmente.

Certains venus le 31 janvier 2023, d'autres en mai ou juillet , ont constaté que le niveau de l'eau a encore énormément baissé.... La petite croix qui précède le grand pont du Riambau est toujours là et la Muga, qu'il enjambe, n'est plus qu'un ruisseau ! Un peu plus loin, le pédalo est toujours échoué....

Nous longeons le petit cours d'eau, au milieu de cailloux et de troncs d'arbres avant d'arriver au hameau normalement englouti. Nous pouvons même emprunter un nouveau chemin qui était inaccessible lors de nos précédents passages.... Les ruines de la Real Foneria de St Sebastià de la Muga (Fonderie Royale de St Sébastien de la Mougue) se trouvent totalement hors d'eau et on peut même y pénétrer. Premier haut-fourneau catalan, dédié à la production de fer pour les armements et les munitions, elle fut détruite par le Général Français Pierre, François, Charles Augereau et ses troupes, en 1794, lors de la Bataille de St Llorenç-de- la-Muga et ne fonctionnera plus.

L'Esglesia St Sebastià est toujours aussi impressionnante et émouvante, avec le bleu de l'autel encore visible....

Sur la terre crevassée, où se plantent les bâtons, René a trouvé de grandes coquilles de moules d'eau, qui, avec de nombreuses petites coquilles de palourdes, sont les seuls témoins de la présence passée de l'eau.

Pendant la pause goûter, auprès de l'église, nous avons pu échanger nos impressions : "magnifique, poignant, touchant, pathétique, mais aussi inquiétant, désespérant..... Quelle catastrophe, on dirait un paysage lunaire !"

Il a fallu quitter à regrets ces lieux empreints d'histoire, émerveillés et bouleversés, pour regagner, par le même chemin, nos voitures.

Même si la sécheresse nous a permis de découvrir ces lieux normalement inaccessibles, notre souhait le plus cher est que l'eau les recouvre à nouveau.

Mais quand la pluie arrivera-t'-elle puisque nous sommes déjà au printemps et combien de temps faudra-t'-il pour remplir à nouveau la Pantà de Boadella ?

                          H.R

2024-03-14 LE DOLMEN D'ARLES-SUR-TECH

Je vous communique le compte-rendu de cette randonnée, dont j'étais absente, adressé par Odette, que je remercie vivement.

< Nous sommes 8 au départ d'Arles, guidés par André. De l'Ozone, nous empruntons le GR 10, un sentier agréable dans une chênaie, jusqu'à déboucher sur un plateau. Nous poursuivons sur le GR.

Première pause : le four à chaux.

Ancienne installation creusée profondément dans la pente, bien dégagée, sécurisée et documentée. Un panneau explique comment le calcaire est transformé en chaux par calcination, 10 T de chaux par fournée. Pour produire 10 T de chaux, il fallait 20 T de roches calcaires, 30 stères de bois et 500 fagots de branches. Si les fours de ce style ne sont plus d'actualité, la chaux a toujours son utilité dans la construction, dans l'agriculture, c'est un agent de blanchiment de la pâte à papier, elle a des propriétés désinfectantes et plus.....

Nous poursuivons notre montée par un sentier découvert surplombant la vallée du Riuferrer et ses mas, certains bien restaurés. Devant nous, le massif du Canigou, Batère, le Pic St Pierre.

Deuxième pause: la station de Jacouty.

Les vestiges de câbles et de pylônes autour de la station témoignent de l'immense activité minière qui a fait longtemps vivre les villages du Vallespir.

La station de Jacouty, 624 m d'altitude, était la deuxième station-relais située sur la ligne de câble aérien reliant les mines de Batère à à Arles-sur-Tech (1ère station, les Vigorats 855 m). Long de 9 km et fort d'un dénivelé de 1000 m, ce câble inauguré en 1899, a permis d'acheminer le fer de Batère, via des wagonnets, jusqu'au four à grillage du carreau de la mine d'Arles.

L'exploitation du fer a définitivement pris fin en 1987.

Après une dure et âpre montée, nous atteignons notre troisième pause : le Dolmen.

Daté de 2500 ans avant JC, classé à l'inventaire de monuments historiques, il offre un aspect imposant. En très bon état, fait de 3 pierres verticales surmontées d'une énorme dalle, il est entouré d'un tumulus. On l'appelle aussi "La caixa de Roland (le tombeau de Roland). La légende affirme que le chevalier Roland a vécu dans le Vallespir et que son corps, après sa mort à la bataille de Roncevaux, a été ramené par son cheval et inhumé à cet endroit.... Comprenne qui pourra !

Après notre déjeuner à côté du dolmen, nous avançons sur une piste puis nous empruntons un sentier herbeux et à travers les futaies, les blocs de granit et anciennes terrasses charbonnières arrivons sur un joli sentier qui nous conduit à la rivière Bonabosc que nous longeons en suivant la piste forestière.

Nous passons devant la Fontaine des chômeurs datée de 1936. Certains disent que c'était le lieu de réunion des mineurs non embauchés ? 

Après une petite mointée, nous retrouvons le plateau quitté le matin et nous nous dirigeons vers Cougoulère.

Quatrième pause : le pin parasol.

Un majestueux pin parasol domine la vallée. Jolie vue plongeante sur Arles, le village aux 2 clochers, l'égliser St Sauveur et l'azbbaye bénédictine Ste Marie.

La petite route qui part du pin et mène aux écoles, nous conduit tranquillement aux voitures.

Jolie randonnée, magnifique journée, bonne ambiance.

Un grand merci à André. >

                          H.R

 

 

 

 

 

 

2024-03-12 BEUDA - ST LLORENC DE SOUS - ROCA PASTORA - BEUDA

Vous pourrez suivre la randonnée, en regardant les panneaux photographiés par Laurent Bosch, que je remercie de m'avoir fourni ses photos.

                           H-R

2024-03-12 BEUDA - STA MARIA DE SEGURO - ST SEPULCRO DE SEGURO - BEUDA

Nous étions 13 promeneurs à partir de Beuda, commune de la Garrotxa, de 187 habitants, située à 338 m d'altitude, au flanc de la Serra del Mont.

Elle offre une vue fantastique sur presque toute la Garrotxa et la plaine de l'Empordà et son patrimoine roman est remarquable.

C'est un village essentiellement rural où les charmes de la nature et les témoignages du passé se fondent en un tout indissociable. C'est un paysage coloré, parsemé de châteaux, d'églises, d'anciennes fermes, de manoirs et de monastères. Il y a une parfaite communion entre la nature et l'architecture médiévale ! Le territoire est montagneux, sauvage et les carrières d'albatre sont célèbres, car exploitées depuis l'Epoque Romaine et utilisées, au Moyen-Age, pour fabriquer des retables et des sculptures dans toute l'Espagne.

Nous avons commencé notre balade par l'église Sta Maria deSeguero, du XIIe siècle, , édifice constitué d'une seule nef dont la porte d'entrée est surmontée d'un oeil de boeuf et qui est dominé par un clocher tour.

Nous nous sommes ensuite rendus au Noguer de Seguero.

C'est un grand manoir protégé comme bien culturel d'intéret local, averc un rez-de-chaussée et un premier étage avec une grande terrasse et 4 balcons.

La chapelle se situe à l'angle des façades sud et ouest et une grande porte permet d'y aller depuis l'extérieur. Au-dessus de la porte se trouve un oeil de boeuf et un clocher tour domine le tout. La chapelle est dédiée à St Teofil, un martyr dont les reliques du coeur ont été acquises à Rome en 1848, comme le décrivent les goigs qui y sont dédiés, mais eles ont été brûlées pendant la Guerre Civile 1936 - 1939. Jacint Verdaguer, qui séjournait à la Mare de Deù del Mont en 1884, y venait souvent rencontrer le propriétaire.

Nous avons rejoint, pour terminer, le Monastir del St Sepulcro de Palera.

Cet ancien prieuré bénédictin, remarquable construction romane du XIe siècle, est situé au milieu des bois de Palera et construit en calcaire extrait de cet endroit.

Il fut dédié à St Domenech, mais son église, consacrée en 1085, fut profanée en 1936. Ne sont conservés que l'église, quelques dépendances des moines et seulement 2 arcs du cloître. Le tout est assez austère, mais ne semblait pas perturber quelques ânes faméliques, auxquels Michel a donné du foin à manger !

Nous sommes revenus à Beuda, après ces visites effectuées en voitures et à pieds.

Certains sont allés à l'église, d'autres ont préféré rejoindre le Restaurant Montserrat, pour attendre le groupe de 11 marcheurs pas encore arrivé.

Une fois tous réunis, après avoir évoqué nos randonnée et balade respectives, nous avons apprécié la succulente escudella à laquelle nous avons fait honneur et que nous avons dégustée dans une excellente ambiance.

                          H.R

Ps : Merci à Marguerite qui m'a envoyé des photos du repas.

 

 

2024-03-07 LES ILLES - LES SALINES

C'est Monique qui m'a adressé un compte-rendu de cette randonnée à laquelle je ne participais pas et je l'en remercie :

< Nous étions 7 au départ de Les Illes.

Après avoir traversé de belles forêts de hêtres, nous avons fait une halte "esmorzar" au Col dels Cirerers.

Le petit-déjeuner englouti, nous étions prêts pour attaquer la côte qui nous a amenés au Pic de Les Salines. La chaîne du Canigou s'est offerte à nous, majestueuse, avec le Costabonne également enneigé. Par contre, quelques nuages nous ont empêché d'admirer la plaine du Roussillon et de l'Empurda qui s'étalaient sous nos pieds.

Au sanctuaire et au refuge de les Salines (en très bon état et propre), nous avons déjeuné au soleil et à l'abri du vent.

Le retour à les Illes s'est effectué en empruntant un des chemins de la Retirada, par le Col de Lli.

La très belle journée s'est terminée au Café de France, à Céret, où nous avons fêté l'anniversaire d'Isabelle. >

                          H.R

Ps : Merci à Isabelle, Monique et Daniel pour l'envoi de photos.

 

2024-03-04 Collada de Gesos

Nous sommes 15 au départ. Nous nous garons après le beau mas de la Gavarra et suivons la piste jusqu'aux prés du mas del Bac. Là, 2 groupes se séparent. les promeneurs vont suivre la piste jusqu'à la collada de Gesos.

les autres passent devant le mas du Bac qui se dégrade de plus en plus , traversent le pré labouré par les sangliers et empruntent le sentier marqué par des traces rouges. D'abord au milieu des chênes verts , puis en crête. Une belle crête rocheuse nous amène à la "Roca Plana" belvédère sur toute la vallée de Tapis et Maçanet avec au fond l'Emporda et au loin la mer..

Un sentier tracé et non marqué nous conduit sur le haut d'un torrent qu'on va descendre en suivant des cairns ( un peu de gymnastique...)et plus bas nous retrouvons le sentier et ses marques rouges. La montée et vite passée et nous voilà à la collada de Gesos où nous retrouvons les promeneurs.

De ce col , la piste va jusqu'à St Pere del Vilar ) La tramontane souffle violemment à cet endroit , en témoigne la forme des pins

Petite pause , puis tous ensemble nous revenons par la piste. 

Petit arrêt devant le chêne vert à côté de la Font del Bac( alzina-quercus ilex) Arbre remarquable par ses dimensions impressionnantes . Près de cet arbre et de la source(à sec) il y a les restes de l'hostal del Bac ( XVII siècle), fréquenté par les muletiers qui suivaient le chemin de St Laurent à Figuères.

Une belle rando de l'après midi. L'itinéraire des crêtes est un peu compliqué.Attention à ceux qui ont le vertige .

   LouLou.

2024-02-29 LECA - PIC DE LA SOUQUE

Absente de cette randonnée, je vous communique le résumé que m'en a fait Roland qui la menait et que je remercie.

<C'est par une belle et magnifique journée que nous avons gravi " La Soca ", culminant à 1626 m d'altitude.

Nous étions un groupe de 7, accompagnés de Leika, au départ de Léca.

L'ascension de ce sommet a été rendu un pau plus difficile par la présence de neige sur un tiers du parcours, mais cela n'a perturbé leur motivation. >

                          H.R

Ps : Merci à Isabelle et à Marie-Rose Charlot pour l'envoi de photos. Je ne sais pas si elles seront dans le bon ordre chronologique ! 

 

 

2024-02-22 COVA D'EN MASSOT

Marie-Rose Charlot m'a fait parvenir un texte résumant cette randonnée dont j'étais absente.

< Après avoir laissé la voiture au Manès, chez Imogène, nous sommes partis, 12 adultes et 3 petits, sous la conduite de Daniel. Passage obligé devant la Muga, où les alentours semblent avoir été un peu débroussaillés, puis St Cornèlis.

Direction le chemin de Bassagoda.

Au dessous du Col de Principi, nous avons bifurqué sur un sentier à droite. Pause matinale au Pla de la Grenade, ainsi baptisé car certains y auraient découvert un engin de ce genre...

Les chemins étaient recouverts d'une épaisse couche de feuilles mortes dissimulant moultes pierres dangereuses pour nos chevilles !

Après être passés devant un ancien abreuvoir, nous voilà grimpant à travers bois, à la recherche de la grotte. Heureusement, Daniel avait la trace et certains quelques souvenirs.....

Nous voilà devant cette cavité où s'est déroulé le long calvaire du jeune Massot, dont Marie-Rose Bouisset, toujours pédagogue, nous a raconté l'histoire.

Nous avons repris nos sacs et escaladé les rochers à gauche de la grotte pour rejoindre la piste qui va vers le Col de Principi, où nous avons pique-niqué, près du tumul, sorte de petit dolmen, à l'abri des pins.

Après cette pause, bien fournie en douceurs diverses, nous avons repris le chemin du retour, les pieds dans les feuilles et la tête dans le vent qui s'est levé en rafales.

Petits et grands ont bien marché pour cette balade découverte ou redécouverte de l'histoire de notre Vallespir. >

                         H.R

Ps : un grand merci à Marie-Rose pour son compte-rendu et les photos qu'elle m'a adressées. Merci aussi à monique et Daniel pour l'envoi de photos.

 

 

2024-02-12 La Fillola

Ce lundi 12 avril , nous sommes 6 au départ de la Casilla. La piste qui va à St Cristofol dels Horts est maintenant interdite à tous véhicules. St Cristofol est en travaux de consolidation, un peu surprenant mais je pense que tout sera revêtu de pierre.

Le sentier descent à la ferme des Horts en ruine puis grimpe jusqu'au col des Horts . C'est un beau sentier avec des vues sur Coustouges et les Pyrénées. Pause au col des Horts avec en toile de fond la Fillola qui tombe en ruine. On a échappé à la pluie, quelques gouttes seulement !

Petite pause pour admirer le vaste panorama , le castell d'Arget ( petite pensée pour Roger...)

Le retour se fait par la longue piste qui arrive à la Gavarra entièrement rénovée. le long dela piste on est en admiration devant un nombre incalculable de houx couverts de boules rouges.La piste de la Gavarre( itinéraire pour aller au Fau ) nous amène au point de départ.

   Une belle randonnée avec gouttes de pluie , vent et soleil .

    LouLou.

2024-02-08 AUTOUR DU PUIG DEL BRULL

Un propriétaire peu amène ayant installé une yourte et un cairn pour empêcher de se garer au parking de la Muga, les 8 randonneurs ont dû laisser leurs véhicules au Pla del Manes et prendre la piste.....

Il m'est difficile de relater cette randonnée à laquelle je ne participais pas et que je ne connais pas en totalité, mais Isabelle m'a fourni les principales indications.

En passant devant la Muga, ils ont évoqué les moments inoubliables passés dans ce mas et ressenti de la tristesse en le voyant ainsi dégradé.

Ils ont continué à marcher au milieu des chênes verts, ont longé La Comella, grande ferme en ruines et sont arrivés à la Font del Sant, lieu habituel du petit-déjeuner, au débit toujours faible. Bien connue des pélerins, elle serait le lieu où un taureau se serait agenouillé devant le Sous-Diacre Aniol, attestant ainsi de sa sainteté.

En 1972, une plaque en pierre avec le saint sculpté par Pierrot Ribes, les cornes façonnées par Kim Canal, portée par Mr Mata, y fut scellée par Georges Ribes (explications données par Raymond Sala). La plaque est toujours visible, mais seule reste une corne !

Arrivés à Pla Ballador, ils ont pris la direction du Brull et ont pu contempler le magnifique paysage de la Garrotxa, dont on ne se lasse pas.

Ils ont cheminé au-dessus du Passant de la Llebre et ont aperçu la Grotte des Trabucayres, bande de malfaiteurs catalans du XIX ième siècle, la plupart Espagnols et Carlistes. Ils ont commis des vols, des prises d'otages et des meurtres dans la Province de Gérone et les Pyrénées Orientales. Leur nom provient du "trabuc", arme à feu au canon court et évasé. Leur procès eut lieu en 1846 à Perpignan.

Ils ont ensuite continué leur montée jusqu'au Puig del Brull où ils ont déjeuné.

La descente les a amenés jusqu'à l'Eglise de St Julia de Ribelles appartenant au Patrimoine Archéologique Catalan.

Cette église romane, consacrée en 947, a longtemps servi de refuge aux troupeaux, avant d'être nettoyée et restaurée. Sur le côté se trouve un cimetière désaffecté.

Après une pause dans ce site splendide, ils ont repris le chemin de la Muga, puis la piste jusqu'au Pla del Manes où les attendaient leurs voitures.

Je laisse la conclusion à Isabelle < très belle rando sportive de 8 h et de 13,6 km, dans un cadre splendide >.

Je la remercie pour l'envoi de photos et le résumé de leur randonnée.

                        H.R

 

 

 

2024-02-05 TAPIS - ST PERE DEL VILARS - TAPIS

Nous étions 12 membres de Peu Alegre et la fidèle Leika au départ de Tapis.

Bien connu des laurentins, cet hameau pittoresque de 29 habitants en 2011, dépendant de Maçanet de Cabrenys, a été mentionné pour la première fois dans un document de 954.

Outre le Restaurant Can Mach, ses dépendances, son Celler, on y trouve l'Eglise St Brice, un bâtiment de la fin du XI ième siècle, étape finale de l'Art Roman.

Elle comprend une nef rectangulaire surmontée d'une voûte en berceau et de deux chapelles latérales ajoutées à la fin du XVII ième siècle, surplombées d'un clocher mur.

Nous avons pris un sentier, en contrebas de la route, sous de forts aboiements, car il descend en longeant des chenils.

Lui a succédé une piste bordée de chênes verts, de chênes lièges et même de petit houx (fragon) et de houx couverts de boules. Nous sommes passés devant un grand mas restauré, nous avons franchi un petit cours d'eau et, tout en discutant par petits groupes, nous sommes arrivés à St Pere del Vilars.

Cette petite église du X ième - XI ième siècle et son cimetière attenant ont beaucoup de charme et le cadran solaire sur le côté du clocher est intéressant. Fait divers à noter : dans le cimetière sont enterrés un habitant du mas voisin qui s'est suicidé et son chien...

Après une pause réconfortante sur le parvis, nous avons repris la-même piste. Le Massif des Salines et le Castell de Cabrera se détachaient bien, sous le soleil couchant !

Le trajet retour un peu pénible pour Lou-Lou et moi, Henri et Michel, qui avaient accéléré l'allure, sont venus à notre rencontre en 4x4...

Nos sacs déposés dans les voitures, nous avons gagné le Restaurant Can Mach où nous nous sommes désaltérés avec les boissons offertes par Thérèse.

                           H.R

Ps : Merci à Isabelle pour l'envoi de photos.

2024-02-01 CIRCUIT DES CHAPELLES DANS LES ASPRES

Cette randonnée "Circuit des Chapelles dans les Aspres", organisée et menée par Odette, avait conquis 22 personnes et 2 amis à 4 pattes.

Nous nous sommes retrouvés sur le parking de Prunet - Belpuig, et nous nous sommes partagés en 2 groupes, 19 randonneurs et 3 promeneuses.

Le 1er groupe est parti immédiatement, alors que Lou-Lou, Marguerite et moi, nous avons pris le temps de voir se lever le soleil et de visiter la commune.

Elle est originale par l'extrème éparpillement de son habitat. Belpuig vient du Catalan "Bell Puig", beau pic. Il est composé d'une chapelle, d'une grande maison, autrefois la Mairie, de quelques autres petites maisons et d'une Mairie récente située à la Trinité. Sur les hauteurs trônent les vestiges d'un ancien Château médiéval.

Nous avons gagné en voiture le village de Boule-d'-Amont. Situé aussi dans les Aspres (nom tiré de la nature caillouteuse de ses sols), drainé par le Boulès, il comptait 61 habitants en 2021, alors qu'il y en avait 561 en 1846..... Des vestiges mégalithiques et des dolmens attestent d'une occupation humaine au Néolithique.

Mentionné en 942 sous le nom de Bula, puis Bula Subirana en 1062, il est rattaché à la Vicomté du Vallespir, à la fin du XI ième siècle. Au XIII ième siècle, il appartient à la Seignerie de Corsavy. La plupart des maisons sont en pierres apparentes, ce qui lui donne un superbe cachet. Nous avons arpenté les ruelles en attendant le groupe des randonneurs qui n'a pas tardé.

Nous nous sommes réunis devant l'Eglise Paroissiale St Saturnin.

Mentionnée en 1011, c'est un édifice roman à nef unique et abside semi-circulaire, qui a été agrandi au XVIII ième siècle. Sa porte présente des pentures (bandes de fer fixées transversalement) des XIII Ième et XIV ième siècles. Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1972. 

Odette s'étant procuré la clé, nous avons pu la visiter. Grâce à ses nombreuses et pertinentes explications et à un commentaire audio, nous avons pu admirer les grands trèsors qu'elle recèle. Elle contient une intéressante chaire du XVIII ième siècle, plusieurs retables, de la Sanch (1710), de St Joseph (1744), de la Vierge (1761), de St Antoine, du Maître-Autel et du Christ (XVIII). ième). On y trouve aussi une statue de St Saturnin du XVIII ième siècle et de l'argenterie de la même époque : reliquaire, ostensoir, plat de quête.... 

Après cette fort intéressante visite, nous nous sommes à nouveau séparés et les randonneurs ont repris leur marche.

Nous, toujours en voiture, nous avons rejoint le hameau de Prunet, en tournant à gauche au Col Fourtou (655 m d'altitude) et en empruntant sur 2 km une petite route.

Quel plaisir de découvrir une très jolie chapelle cernée d'arbres magnifiques !

Le nom de Prunet apparaît au X ième siècle sous le nom de Prunedell d'Amunt et d'Avall. On y trouve une église, autrefois paroissiale, dédiée à St Etienne. Cet édifice, daté du X ième et XI ième siècles, est caractéristique de la période pré-romane et fut inscrit au titre des Monuments Historiques en 2004.

La nef unique est couverte d'une voûte en berceau, sur laquelle s'appuie un clocher du XI ième siècle à baies géminées (séparées en 2 par une colonne). Au fond de la nef, on découvre une tribune en bois du XI ième siècle et un vieux confessionnal siège dans un coin.... Un petit bâtiment y est accolé ainsi qu'un cimetière, lui aussi inscrit au titre des Monuments Historiques en 2004.

Le hameau est complété par 1 à 2 maisons basses. Le reste, ce sont des champs et des prés où paissent des vaches. Il doit être agréable d'y vivre, surtout que la vue y est splendide, mais à condition d'aimer la solitude, la tranquillité et d'accepter de faire de nombreux kilomètres pour faire ses courses !

Les 2 groupes se sont retrouvés pour un repas tiré du sac, dans ce cadre admirable. Il a été très animé par les discussions sur le Carnaval et le séjour aux Bouillouses....

Il a fallu repartir, les uns à pieds, les autres en voiture, en direction du point de départ.

Par des chemins différents, nous sommes tous montés aux vestiges du Château de Belpuig, qui, situés sur une colline isolée, offrent une vue splendide sur les Aspres, le Massif de l'Albère, celui du Canigou et dominent l'Eglise de la Trinité.

Le Château de Belpuig a été construit par les Vicomtes de Castelnou, qui régnèrent du XI ième au XIII ième siècle sur tout le Vallespir. Au cours du XIV ième siècle, la population a été obligée de se réfugier dans l'enceinte du château avec ses biens. Elle a dû procéder à l'entretien des fortifications et participer à la garde, ce qui explique la forme du château. Il présentait 2 parties : le château ou donjon servant au chatelain, percé d'une porte sur le mur sud et une vaste enceinte renforcée par des tours servant à la population pour se protéger et abriter ses troupeaux.

Les 2 groupes se sont à nouveau réunis pour visiter la Chapelle de la Trinité de Prunet - Belpuig.

Le relief sur lequel elle est située était désigné, en 899, sous le nom de St Pere de la Serra. Sans doute reconstruite, elle a été consacrée en 953. L'édifice actuel, du XI ième siècle, fut agrandi aux XII ième et XIII ième siècles. Elle fut dédiée à la Trinité au XVII ième siècle et classée au titre des Monuments Historiques le 12 juin 1951. Un pélerinage y est toujours d'actualité. Pendant sa restauration récente, des traces de peintures murales ont été découvertes au-dessus de l'abside. Elle possède un beau chevet de style roman lombard à abside unique. Au dessus de la porte, la corniche est ornée de plusieurs motifs décoratifs, à la signification plus ou moins connue, et non dénués d'une certaine fantaisie (escargot).

Une visite, avec notre guide Odette, s'imposait !

Un Christ roman, en bois polychrome, de toute beauté, un des plus beaux en pays Catalan, est l'objet le plus remarquable. Datant du XII ième siècle, endommagé pendant la restauration abusive au XVIII ième siècle, avec la pose d'une nouvelle couche de peinture et la dorure de la croix, il a été récemment rétabli dans un état proche de son origine. La statue dégage une impression d'apaisement, avec un Christ tenant sa tête légèrement à droite. Lors de la précédente restauration, on avait trouvé, caché dans son dos, un petit reliquaire en plâtre contenant quelques ossements et gravé de la date 1710.

Les autres oeuvres, très intéressantes à voir, sont une Croix de style gothique, peinte sur ses 2 faces, datée du XIV ième siècle; une Vierge assise du XIV ième siècle qui proviendrait de St Etienne de Prunet; une "Capelleta", autel portatif barroque; le Retable de la Trinité, de 1698, au fond de la nef, récemment restauré et le Retable du Maître-autel. Beaucoup plus récente, une jolie Crèche accueille à l'entrée les visiteurs.

Pour admirer tous ces chefs-d'-oeuvre, beaucoup se sont assis sagement sur les bancs.....

La journée s'est terminée dans un Bar de St Marsal, ouvert spécialement pour nous, à la demande d'Odette. Henri nous y a invités pour fêter son récent anniversaire, ce qui a clôturé agréablement et convivialement cette belle journée.

Je me fais le porte-parole de tous pour remercier chaleureusement Odette, qui, selon son habitude, a organisé et conduit cette journée de main de maître. Elle nous a fait connaître et apprécier ces villages si chers à son coeur !

                          H.R

Ps : Merci à Isabelle pour l'envoi de la photo de groupe.

 

2024-01-24 COUSTOUGES - ROC DE LA CREU - ROC DEL BOU - COUSTOUGES

Nous étions 13 randonneurs, 14 avec la belle Leika, au départ du parkng de Coustouges.

A l'arrière de l'imposante Eglise Ste Marie, splendide église romane, le groupe s'est scindé en 2.

9 Randonneurs ont pris le "Chemin des Escalers", sentier caillouteux serpentant au milieu de conifères. Ils sont arrivés au "Roc de la Creu", belvédère où flotte le drapeau catalan. Ils ont alors pu admirer le magnifique panorama sur Coustouges, les montagnes environnantes, le Massif du Canigou, le Lac de Darnius, la Plaine de l'Empordà et la mer.

Ils ont poursuivi leur ascension jusqu'au "Roc del Bou", d'où la vue, d'après Isabelle, est encore plus belle.

Je faisais partie, pour reprendre doucement la marche, du groupe de 4, qui ont pris le Chemin de "Cal Quec", longeant la maison du frère de Marie-José Maya et que Lou-lou et moi nous découvrions. Très agréable, bordé de pins, il rejoint la piste en terre menant à "Provedones", que nous avons laissée à gauche, pour prendre celle de droite. Combien de fois l'avions-nous empruntée pour nous rendre, en voiture, au "Coral de Falgarone" ! Au niveau d'un virage, un cairn nous a indiqué un sentier que nous avons suivi jusqu'au départ de celui du "Roc del Bou".

Un appel téléphonique nous apprenant que l'autre groupe entamait sa descente, nous avons fait demi-tour et nous les avons attendus, sur la piste, au niveau du cairn. Lou-Lou en a profité pour faire quelques recherches de minéraux et a découvert une dendrite, roche présentant à sa surface une arborisation formée de fins cristaux.

Les retrouvailles immortalisées par quelques photos de groupe, nous avons regagné ensemble Coustouges, par notre itinéraire aller, tout en discutant.

C'est toujours un plaisir de cheminer dans les ruelles pittoresques de ce village plein de charme !

Nous avons fait un petit arrêt sur la place pour contempler l'église et regarder les niveaux gîtes ruraux inaugurés en novembre 2023 dans l'ancien presbytère restauré.

Ravis de notre randonnée, nous avons repris nos voitures et regagné St Laurent.

                         H.R

Ps : Merci à Isabelle pour l'envoi de photos.

 

2024-01-21 CIRCUIT DU FAU DEPUIS ELS HORTS

C'est un petit groupe de 3 femmes qui a accueilli, pour sa première randonnée, Sandrine Hernandez, dont les parents, Aline et Ernest, ont longtemps marché avec "Peu Alegre" . Son père  est d'ailleurs toujours membre de l'association.

J'étais une fois de plus absente et c'est Sandrine qui m'a envoyé les photos et un résumé. Je l'en remercie vivement.

Elles ont grimpé, par un temps magnifique, jusqu'à l'Ermitage de la Mare de Deu del Fau. Elles ont pu admirer une vue splendide à 360 degrés sur la Chaîne du Canigou, le Bassegoda, la Mare de Deu del Mont, la Plaine de l'Empurdà, la Côte, le Massif de l'Albère avec les Salines, les villages de Tapis, Maçanet de Cabrenys, le Lac de Darnius etc...

Le retour s'est effectué par "l'Hostal del Bac" ( XVII ième siècle), en contemplant entre autres un chêne magnifique, en passant devant la "Font del Fau" et en admirant le "Feix del Fau" (If du Fau).

Elles ont aussi rencontré une colonie de chenilles processionnaires, ce qui est plutôt désagréable....

Pour clôturer l'après-midi, elles ont été arrêtées et contrôlées par la Police Nationale Française, à Coustouges. Cela n'a en rien perturbé leur fin de randonnée !

                          H.R

 

 

2024-01-18 MONTESQUIEU-DES-ALBERES - COL DE L'ESPINAS - MONTESQUIEU

7 Randonneurs, dont je ne faisais pas partie, conduits par Pierre, sont partis, par un temps splendide, de Montesquieu-des-Albères.

Ils sont passés par les "Jardins de Marty", terrasses de pierres sèches, utilisées avant 1940 par cet habitant qui en fit des jardins potagers irrigués par l'eau des canaux.

Ils sont ensuite montés, par une piste bordée de pins, jusqu'à un observatoire avec son drapeau métallique. Ils ont pu admirer une magnifique vue sur la Plaine du Roussillon, les Corbières, la Méditerranée et le Massif du Canigou.

Une belle aire de pique-nique les a ensuite accueillis pour une courte pause.

Ils ont ensuite affronté la rude montée jusqu'au Col de L'Espinas.

Ce site stratégique faisait partie d'un des emplacements des 5 batteries utilisées lors de la Guerre Franco-Espagnole, entre 1793 et 1795, et lors de la Bataille du Boulou.

Grâce à son emplacement, surplombant toute la Plaine du Roussillon, il permettait une surveillance efficace.

La pause déjeuner terminée, ils sont descendus par une piste passant aux abords d'une fontaine et de soutes à munitions.

Un Sentier Botanique, serpentant au milieu de chênes verts, de pins, de genêts, de rhododendrons, de cites et autres essences, leur a permis d'admirer un four à chaux bien conservé, avant de revenir à Montesquieu.

Une visite de son Château Médiéval du XI ième siècle, siège de nombreuses batailles, a cloturé leur belle randonnée de 14,98 kms et 572 m de dénivelé.

                         H.R

Ps : Je remercie Pierre pour les photos envoyées.